lundi 8 avril 2019

Femmes d'Alger dans leur appartement_Assia Djebar



Auteur:Assia Djebar
Titre:Femmes d'Alger dans leur appartemet
Edition:Le livre de poche
Date:2002
Pages:263

Sypnosis:

En 1832,dans Alger récemment conquise,Delacroix s'introduit quelques heures dans un harem.Il en rapporte un chef-d'oeuvre,Femmes d'Alger dans leur appartement,qui demeure un "regard volé".Un siècle et demi plus tard,vingt ans après la guerre d'indépendance dans laquelle les Algériennes jouèrent un rôle que nul ne peut le contester,comment vivent-elles au quotidien,quelle marge de liberté ont-elles pu conquérir?
Dans ce recueil de nouvelles publié pour la première fois en 1980 et ici augmenté d'une longue nouvelle inédite,La Nuit du récit de Fatima,Assia Djebar raconte:le vécu,la difficultè d'etre,la révolte et la soumission,la rigueur de la loi qui survit à tous les boulversements et l'éternelle condition des femmes.
"langage de l'ombre",souvent prémonitoire en regard de l'histoire immédiate,Femmes d'Alger dans leur appartement est devenu un classique dans de nombreux pays où il a recu un accueil exceptionnel.
Résumé:
Assia Djebar , est l'une des premières écrivaines algériennes a avoir donné libre cours à sa plume et à son don de narration, c'est une romancière connue par son féminisme, et son engagement pour tout ce qui a rapport de près ou de loin avec la cause féminineSes idées sont directes, c'est une femme qui a consacré son art d'écriture pour dénoncer toute violence et inégalités contre les femmes.
Cet ouvrage intitulé"Femmes d'Alger dans leur appartement"est un ensemble de nouvelles, où on trouve la voix féminine algérienne étouffée durant toute une éternité... On trouve ainsi des Fatima, des Aicha, des Anissa entrain de dévoiler leurs secrets en faisant tomber leurs voiles.
Fatima prénom populaire chez les femmes arabes et qui a la même ampleur que Mohamed chez les hommes, un prénom si significatif dont Assia l'a choisie intelligemment, la première nouvelle comporte comme titre"la nuit du récit de Fatima"où cette dame va nous raconter brièvement sa vie avant l’indépendance en tant que femme, dans un pays qui considère l'homme comme un maître des lieux, elle raconte son mariage forcé, le fait qu'être fille ne suffisait guère l'orgueil de sa mère, son aliénation à la culture française pour oublier un peu l’amère réalité de son propre pays qui a mis un large fossé entre les deux sexes.

Puis dans les autres nouvelles qui vont suivre, l'auteur a devisé en deux parties ces dernières celles d’aujourd’hui, et celle d'hier la première indique l'état de la femme son quotidien ainsi que son rôle dans la société après l'indépendance, tout cela est raconté par des jeunes filles algériennes, telles que  Sarah adolescente qui a participé à la guerre d'Algérie et qui se plonge après l’indépendance dans une angoisse et tristesse opaque, à cause de ce qu'elle a subi dans la prison Barbarous, Djebar ne sait pas uniquement focaliser sur une seule histoire ou plus précisément sur un seul témoignage,car on va trouver aussi d'autres comme celui de Baya une jeune fille instruite qui aime les sciences et qui travaille dans un hôpital ,mais malheureusement malgré l'ambition qu'elle a pour la recherche elle va être perturbée par l'idée du mariage, car elle sait très bien que la femme finira toujours par se marier et que la seule finalité de sa vie n'est que le mariage.

Viendra ensuite le moment où elle nous a dévoilé le passé, ce qui veut dire avant l'indépendance, c'est là qu'Assia Djebar à redoubler l'odeur de la mort car oui durant cette période les yeux de cette population ne voyaient que sang, ainsi ces événements sanguinaires ont inspiré l'autrice à parler de ce sujet, en parlant de la souffrance des exilés qui lisent et regardent leurs frères mourir sans rien faire, elle nous parle de l'esprit mort des femmes qui se trouvent mariées sans même pas dire oui, elle a évoqué aussi le deuil d'une grande femme de caractère qui attendait le retour de son petit-fils qui a participé au combat national ,ainsi on retrouve le respect que les gens ont pour les vieux, où on constate que dans les pays maghrébins lorsque la femme arrive à une tranche d'âge tout le monde lui doit respect, et elle deviendra un vrai pilier. 
Pour en finir  avec les souvenirs d'une aïeule qui relatait sa propre histoire à elle,sa propre misère,mariage forcé,travaille sans relâche, violence,larme,amertume,et patience.

Avec une très grande variante d'histoires, et de témoignages, Assia Djebar notre grande féministe a pu donner des ailes libératrices à toutes les femmes opprimées, violée, emprisonnée, mais ce qui est le plus important c'est le fait qu'elle a fait ouvrir aux femmes de nos jours  sur la réalité opaque que ses sœurs ont subie, mais aussi elle a donné une leçon à toute une génération qui se résume tout simplement à la non-soumission. 

mercredi 27 mars 2019

Le fils du pauvre Mouloud Feraoun



Auteur:Mouloud Feraoun

Titre:Le fils du pauvre

Edition:Talantikit

Date:1950

Pages:179

Synopsis:

Mouloud Feraoun est né le 8 mars 1913 à Tizi-Hibel,l'un des villages des Béni-Douala,à vingt kilomètres au sud-est de Tizi-ouzou. Il obtient en 1935 son premier poste d'instituteur à Taourirt-Moussa,pas loin de son propre village.En 1946,il est nommé directeur de l'école Taourirt-Moussa.En 1952,il prend la direction du cours complémentaire de Fort-National.En 1957,en pleine bataille d'Alger,il devient directeur de l'école du Nador au Clos-Salembier. Il est nommé en 1960,inspecteur des Centres Sociaux créés en 1955 sur l'initiative de Germaine Tillon. Le 15 mars 1962,au "Château Royal"d'El biar,un commando de l'OAS les surprend lui et cinq de ses camarades en pleine réunion et les crible de balles.

Résumé:

J'aimerai bien commencer par un point très important,il faut savoir que dans les pays colonisés comme l'Algérie,le Maroc,la Tunisie, ou dans l’Afrique noire on trouve toujours un roman qui s'est distingué et qui a ouvert les portes vers une vraie littérature francophone,au Maroc par exemple c'est "La boite à merveille" d'Ahmed Safrioui,en afrique noire c'est le roman de Camara Laye "l'enfant noir "qu'on trouve comme un classique indispensable chez eux.Retournant maintenant en Algérie avant 1950 ce qui veut dire avant l'apparition du "Fils du pauvre" les récits étaient exotique ils n'avaient rien d'original c'était que des imitations du style occidentales ,(à l’exception des livres des Amrouches) mais le chef-d'oeuvre de Feraoun à changé cette littérature,en lui donnant non seulement un nouveau style mais aussi un but et un engagement.
Retournant maintenant au livre,ce dernier est séparé en deux parties:
Première partie:la famille
Parlant  du premier chapitre, l'auteur nous a décrit merveilleusement son village,il nous a donné une image vivante des maisons,des montagnes,des ruelles,de son village de tajmait il nous a donné les liens familiaux qui unissent chaque quartier à l'autre,sans oublier les richesses médiocres que chaque famille possède(quelques figuiers,quelques olivettes,un hectare de terre,quelques moutons,une paire de bœufs) .
Dans le deuxième chapitre on trouve une description minutieuse de chaque membre de la famille de l'auteur" Fouroulou" car oui ce roman est autobiographique,commencent par le beau grand oncle"Lounis"homme respecté par les villageois,ensuite le père de  Ramdan homme laid mais robuste.Comme les deux frères leurs deux femmes elles aussi ont un caractère paradoxe Hlima est une vilaine femme,pour ce qui est de sa mère Fadhma elle est plutôt naïve.Sans qu'il oublie de préciser le rôle important des grandes mères dans les maisons Kabyles,la tienne s'appelle Taous et c'est elle qui gère les affaires de la maison.
Dans le troisième chapitre et quatrième chapitre l'auteur va se présenter ,on saura ainsi qu'il s'appelle Fouroulou,qu'il  est le fils unique de toute la famille menrad ,il va nous raconter aussi sur son caractère calme ,sur son physique qui n'est pas si fameux contrairement à son ami Akli et il va même remémoré l'une de ses mésaventures où il a embarqué toute la famille dans une dispute sévère contre l'une des familles voisine.
Dans le cinquième chapitre Fouroulou va nous confier sur le lieu où il se trouve vraiment chez lui ,c'est la maison de ses deux tantes maternelle,il n'a guère donné de noms à ses tentes car pour lui cela ne servait à rien il dit à l'une Khalti ce qui veut dire "tante en kabyle" et l'autre Nana deux termes qui désignent le respect.La première été fière d'allure et féroce ,l'autre était belle,sage et raisonnable.C'était un lieu où Fouroulou a eu beaucoup d'amour et beaucoup de leçons ,contrairement à sa maison où personne n'a le temps pour lui.
Le chapitre le plus célèbre qui a fait vraiment toute la différence du récit, c'est la description chaleureuse qu'il a pu donné au premier jour de son école,je voulais citer un passage mais l'un est meilleur que l'autre donc je ne peux que vous dire il faut le lire vivement.
Ainsi les avènements se succèdent de chapitre en chapitre,et la mort vient réclamer ses droits,c'est ainsi que Taous (la grand-mère paternelle de Fouroulou mourra)ce qui mène à la séparation de la maison des Menrad,viendra ensuite le tour de sa chère et douce Nana qui s'éteindra juste après l’accouchement de son nouveau-né mort,à cause de la mort de sa petite sœur Khalti comme il la nomme Fouroulou et malgré son fort caractère n'a pas pu surmonter cette tragédie par conséquent elle est devenu dépressive si ce n'est pas folle,un jour elle a décidé de fuir la maison pour ne plus revenir.

Deuxième partie:Le fils aine
Après la tragédie des deux tantes de Fouroulou ,Dieu a accordé à cette famille un peu de joie et Fouroulou eut un frère qui s'appelle Dadar,avec l'arrivé de ce nouveau né il perd son titre de fils unique pour devenir l’aîné ,le père de Fouroulou tomba malade et après avoir perdu presque le peu de bien qu'il possède, il décida de partir en France là où il a travaillé jusqu'au moment où il a fait un accident de travail,chose qui obligea une société d’assurance de lui payé les dégâts causé, c'est pour cela que le père s'est retourné à son pays certes avec un corps blessé mais avec une poche pleine.
Après avoir préparé son concours de bourse Fouroulou a  reçu l'accord de l'administration de Tizi, c'est pour cela qu'il a quitté sa petite maison de Tizi Hibel pour suivre ses études à Tizi Ouzou là où il a passé des rudes épreuves,qui grâce à elles il est devenu,instituteur ,Homme,écrivain,mais surtout une grande figure historique de lutte.  






dimanche 24 mars 2019

Samarcande Amine Maalouf


Auteur:Amin Maalouf
Titre:Samarcande
Edition:Livre de poche
Date:1988

Synopsis:

Samarcande, c'est la Perse d'Omar Khayyam, poète du vin, libre-penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l'ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l'Histoire. 
Samarcande, c'est l'Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes. Samarcande, c'est l'aventure d'un manuscrit qui, né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles, est retrouvé des siècles plus tard. Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d'Asie, Amin Maalouf nous ravit par son extraordinaire talent de conteur.
 A la suite d'Edgar Ellan Poe, il nous dit : " Et maintenant, promène ton regard sur Samarcande ! N'est-elle pas reine de la Terre ? Fière, au-dessus de toutes les villes, et dans ses mains leurs destinées ? "
Mon avis:
Un ouvrage historique avec un brin magique de fiction.
C'est une oeuvre divisée en deux parties:
Premier livre:c'est là où le lecteur aura la chance de voyager dans une Perse enterrée  à cause des époques poussiéreuse qui sont écoulées.On trouvera le vrai charme du Moyen orient ,d'où les petites ruelles qui serpentaient à travers les   grands marchés,les voix aiguë  des vendeurs d'épices ,de la soie,des tapis,du thé s’entremêlaient ,mais aussi cette Perse était celle d'Omar Khayyam, un très grand philosophe,astrologue,algèbre,poète de son époque,et parmi ses travaux on trouve sa découverte du  fameux X(inconnu) des mathématique,mais aussi son livre Robayyat où on trouve ses fabuleux quatrains.L'auteur nous raconte par détaille son enfance à Nichapoure puis sa jeunesse à Samarcande et sans oublier sa renommée  à Ispahane .Ce personnage aimable et ouvert d'esprit est l'ami intime du fondateur de la  secte des assassins Hassan Sabah ,un savant,  homme de sciences mais un vrai terroriste qui a fondé et crée une réelle terreur en tuent tout les rois et princes et citoyens qui ne partagent pas le même avis que lui, vient enfin le troisième personnage principal de l'histoire qui est le Visire Nizam-El-Molk un homme d'état,qui aimait l’apparat et la politique,l'auteur nous relate leur vie leurs succès,les erreurs qu'ils ont commis tout cela avec une touche de romance puisqu'il a inventé des personnages féminins ,qui ont jouées un très grand rôle dans l'esprit des grandes figures de cette époque.C'est le cas de Djahane la maîtresse de Khayyam. Après l'invasion des Mongoles rien n'est resté de cette chaleureuse et mystérieuse Perse qu'un seul joyau brute qui se représente  sous forme du livre des Robayyate écrit par la main du grand Omar Khayyam
Deuxième livre:
Le temps est passé,les gens ont changé,mais rien ne pourra effacer le nom de Khayyam encré dans le cœur de tout lettré des années mille.Une histoire d'amour est battit en France grâce à une version traduite du Manuscrit de Samarcande (Robayyat),donnent naissance à un bel homme qui se nomme Benjamin Omar Lesage un personnage occidental qui portera en lui un nom purement oriental,c'est pour cela qu'il à décidé de mener une quette et partir en orient pour voir le manuscrit qui se trouve sous les mains du prestigieux Djamel el din al afghani ,un brave homme respecté et redouté par tout le monde un homme qui avait en lui la douceur de Khayyam la volonté de Nizam El Molk et la foie de Sabbah.Ce dernier à perdu le manuscrit après avoir été chassé de Tabriz mais il a donné l'adresse où y'avait une possibilité de trouver le livre.Amin Maalouf n'oubliera jamais d'ajouter un charme à son roman grâce aux femmes et cette fois il a choisi d'intégrer à l'histoire une dame du haut rang la princesse Chirine après tant d'aventure Lesage lira et touchera le livre dans la chambre de son amante Chirine .
Après que la perse a été prise pas la Russie les deux amants décidèrent de partir,mais la surprise qu'on aura dans se livre nous laissera tous bouche bée,puisque le bateau qu'ils ont pris n'est que le célèbre Titanic. Ainsi le livre a voyagé au bord de ce magnifique et sublime navire jusqu'au moment où le naufrage a eu lieu, là le livre a disparu ,et l’espoir de l'orient aussi.     
Le Manuscrit de Samarcande représente l'amour,la paix,mais surtout les songes du plus grand homme oriental.

samedi 23 mars 2019

Jésus Christ

  • Entre la Bible et le Coran qui est Jésus ?

Aujourd'hui on va vous parler d'un personnage que les chrétiens nomment Jésus, et que les musulmans lui ont donné une autre appellation celle d'Isa.

 
Jésus Christ
Jésus Christ
  
Mais la nomination n'est pas la seule différence donnée par ces deux religions .Et dans cet article on va vous proposer les cinq grandes différences les plus flagrantes  qui se trouvent dans les deux livres sacrés le Coran et la Bible à propos de Jésus.


 Les chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le fils unique de Dieu, faisant ainsi partie des trois personnes du Dieu trinitaire ( le père, le fils, et le saint-esprit )  Mais les musulmans ne sont pas de cet avis, pour eux Jésus n'est qu'un prophète, c'est le messager de Dieu . il faut motionner qu'en islam il n'existe qu'un seul Dieu qui n'a ni de fils ni de Déesse à ses côtés. Il est omnipotent et miséricordieux. En surcroît  adorer plus D'un seul Dieu est le pire des péchés .
La mort  de  Jésus aussi est un sujet que les deux religions ne partagent pas. Les chrétiens de leur part disent que le Christ est mort, puis il a été ressuscité pour le salut des hommes. Donc il a pris le risque d'être torturé et sacrifié, pour que tous les péchés des humains soient pardonnés. Jésus n'a pas été crucifié et n'est pas ressuscité, car en ce moment même il est près de Dieu, sain et sauf, et il reviendra pour sauver l'humanité d'une personne qui s'appelle L'antéchrist à la fin des temps.Tel est l'avis des musulmans.
Parlons maintenant de la fameuse pomme ,dans la Bible le fait que Adam a mangé la pomme est considéré comme un grave péché, et il a fait venir sur tous les hommes la transgression, et le pardon de Dieu n'est possible qu'après la mort de Jésus. En islam le péché originel n'existe pas, certes oui Adam a péché en mangent la pomme , mais cette transgression seul Adam est le coupable , les autres humains n'ont rien avoir avec ce qu'il a commis.

Les deux livres sacrées reconnaissent et partagent la même idée que la mère de Jésus était une femme vierge, qui s'appelle Marie ,elle a été tombée enceinte miraculeusement par l'ordre du Dieu, mais Marie avait-elle un amant? un fiancé? un époux? et  c'est dans ces questions que la différence réside. Dans le nouveau testament l'époux de Marie est mentionné sous le nom de Josèphe, c'est un homme bien, un charpentier, qui a resté avec Marie dans ses moments les plus difficiles . En Coran il n y a aucune existence à Josèphe, ni autres..  puisqu'en islam Marie est une femme qui n'a jamais connu d'hommes en exception de son père et oncle ,et quelques petites connaissances ,elle était une femme qui ne connait pas le sexe ,ou l'amour charnel d'un homme, bien au contraire elle a connu des sentiments plus noble comme l'amour de Dieu et du prophète qui est son propre fils.
En cinquième position, en va pas parler de Jésus, mais plutôt des prières, pour qu'un chrétien se confesse à Dieu il faut qu'il y ait un intermédiaire .Ce dernier s'appelle le prêtre ou le père, il joue le rôle d'un messager entre le confesseur ,et Dieu, mais en islam y a pas d'intermédiaire entre la personne et le seigneur, mais la seule règle que les gens doivent avoir pour que le message ou la confession arrive à bonne destination c'est la bonne foi et le regret.

Et malgré les différences qui existent entre ces deux religion,les liens qui unissent les pratiquants de ces deux dernières n'est que fratricide.

vendredi 22 mars 2019

Histoire de ma vie Fadhma Amrouche

Histoire de ma vie

Auteur:Fadhma Aith Mansour Amrouche

Titre:Histoire de ma vie

Edition:La découverte

Date:1968

Nombre de pages:209

Synopsis:

«une vie une simple vie écrite avec limpidité par une grande dame kabyle,d'abord en 1946,puis en 1962,avant que la mort ne vienne la prendre en Bretagne,le 9 juillet 1967,à quatre-vingt-cinq ans.Fadhma Aith Mansour Amrouche,la mère de Taos et de Jean,à quitté cette terre,mais elle nous reste présente,par ces pages où l'on retrouve les travaux et les jours,les naissances,les morts,le froid cruel,la faim,la misère,l’exil,la dureté du cœur,les mœurs brutales d'un pays rude... »
                                                                                                             Vincent Monteil

«Le livre de Fadhma porte l'appel de la tribu,une tribu comme la mienne,la notre devrais-je dire,une tribu comme la mienne,la notre devrais-je dire,une tribu plurielle et pourtant singulière,exposée à tous les courants et pourtant irréductible,où s'affrontent sans cesse l'Orient,l'Algérie et la France,la Croix et le Croissant ,l''Arabe et le Berbère,la montagne et le Sahara,le Maghreb et l'Afrique,et bien d'autres choses encore:la tribu de Rimbaud et de si Mohand ou M'hand d'Hannibal,d'ibn Khaldoun et de saint Augustin,un arbre de jouvence inconnu des civilisés,piètres connaisseurs des tout acabit qui se sont tous piqués à cette figue de Barbarie,la famille Amrouche.»

                                                                                                            Kateb Yacine
Mon avis:
Une histoire, celle d'une femme, celle qui a mené un rude combat avec la vie.Fadhma Amrouche c'est l'histoire  d'une Kabyle parmi tant d'autres qui ont subi divers épreuves difficiles depuis leur tendre enfance. née à Thaddarth oufella d'une mère qui n'est pas moins qu'elle en matière de courage de résistance et de tendresse. L'oeuvre est divisée en trois grandes parties:
LE CHEMIN DE L'ECOLE: C'est la partie qui m'a le plus ému, car c'est ici qu'on trouve vraiment notre Kabylie en toute Sa Majesté et sa Grandeur, la mère de Taos a tout décrit sur le mode de vie de cette région qui se situe dans les hauteurs des montagnes, en commencent par nous donner une claire vision sur le paysage paradisiaque de "THADDARTH"son petit village, ainsi que de la typique maison traditionnelle Kabyle. Ce qui caractérise cette Fadhma c'est qu'elle est l'une des rares filles qui ont pu étudier dans une école dans les années 1884 lors de la colonisation française ,mais aussi dans une époque où y avait cette énorme différence entre les deux sexes, elle a eu la chance de ne pas être considérée comme une esclave car la majorité des filles de sa génération étaient vouées au ménage et au mariage dès l'âge de 13 ans,en outre de sa riche description de tout ce qui a rapport de près au de loin à la Kabylie elle nous a donné de riches informations sur l'École normale où elle est restée plus de 10 ans à étudier à rêver d'un avenir meilleur pour elle ,Ce qui est regrettable dans cette partie c'est  le fait qu'elle a crue qu'en ayant le privilège d'étudier cela va l'aider à  s’enfouir des gens de son entourage qui la regardent de travers car c'est une fille bâtarde ,ce qui n'était pas le cas .Plein d'émotion, de tristesse, de rêves, de joie toutes sortes d’émotions  en si peu de pages cela n'est qu'un travail d'une habile écrivaine.

Entrée dans la famille Amrouche: Fadhma et malgré son instruction elle n'a pas eu la chance de devenir une institutrice ,à cause de la fermeture de son école ainsi et après maintes recherches et supplices  pour que les sœurs puissent lui donner un travail, elle a été convoquée à l’hôpital Aight Mainghellat, c'est ici qu'elle est devenu une femme de ménage et c'est dans ce lieu qu'elle a déjà vu dans son songe qu'elle a trouvé l'homme de sa vie Belkacem Amrouche. En entrant dans cette famille Fadhma nous a pas privés de nous décrire minutieusement les familles kabyles avec leur fameuse polygamie ,leur nourriture essentiel (figue noire ,figue de barbarie, huile d'olive, galette, orge, blé) le rôle des femmes de la maison en général et de la grand-mère en particulier, leur façon de voir les choses et de voir la vie etc. .elle a même  parlé  de sa religion qu'elle a adoptée(le christianisme)ce qui n'était pas la bienvenue dans la famille musulmane de son mari.c'est le premier livre autobiographique où rien n'a été supprimé y avait aucun jeux de mots tout était réelle.

L'exil de Tunis: la dernière partie, où Fadhma nous parle de son exil, des changements constants de demeure qu'elle a fait pour le bien de ses enfants et leur confort, elle nous a parlé des caractères de chacun de ses enfants Paul, Henri, Jean,Luis, Taos, Noël, René faut savoir que ses enfants ont tous un double prénom Kabyle et français, elle nous a donné une image vivante des journées de Noëls et de Pâques quelle passe avec sa famille, c'était une femme généreuse qui a donné une place à toute personne qui n'avait pas un lieu où dormir.Cette période d'exil était une dure épreuve mais c'est grâce à elle que ces enfants ont tous grandis et devenu des hommes dont toutes la Kabylie pourra être fière.
Fadhma elle est décédée en juillet 1967 en Bretagne mais avant qu'elle quitte ce monde elle a assisté au décès des gens les plus chères à ses yeux notamment ses trois fils Paul, Louis, et Noël.


jeudi 14 mars 2019

Histoire de la sorcellerie

Une brève histoire de la sorcellerie et de la magie pratiqué par des sorciers et des sorcières,leurs rapports avec les démons, et les interdictions des religions à travers le temps.


Histoire de la sorcellerie
Histoire de la sorcellerie






















Histoire de la sorcellerie:

Les sorciers et les sorcières, ces des personnes dotés de pouvoirs, qu'on a l'habitude de voir dans les dessins animés, et dans des films comme "Harry poter", "Vampire diaries" et plains d'autres ...mais à vrai dire ces personnes qu'on voit que dans la télévision existe-ils vraiment?
et bah oui!! .Les gens qui utilisent la fameuse sorcellerie existent vraiment .Mais ce mot qu'on a tant l'habitude d'utiliser, est ce qu'on connaît vraiment son histoire? ou bien son étymologie? ou sinon est ce qu'on a une petite idée de leurs pratiques ?

Non.. je pense que la majorité d'entre vous dira cette réponse. Ne vous inquiétez pas ,car c'est ici que vous allez connaitre toutes les réponses d'un sujet qui est presque tabou en nos jours.

Étymologie:

La sorcellerie, est un mot anglo-saxon dérivé du mot wicca ,qui est actuellement une pratique qui porte plus de 10000 millions de pratiquants aux USA ,lui-même est dérivé du mot wice qui veut dire la sagesse .
Son origine date du temps où les gens vénéraient la terre ,qui est leur mère nourricière, ainsi que le soleil ,qui représente la source de leurs énergies, et l’eau qui est l’origine de leur vie.

Avant les religions modernes:

A une certaine époque lointaine, la sorcellerie regroupe aussi la médecine, puisque à cette époque les deux pratiques s’avèrent être complémentaire, la sorcière à cette période, était un vrai médecin, car elle étudie les bienfaits de chaque plante, et fabrique ainsi une potion, et des poudres ,qui aident les gens a amoindrir leurs douleurs, et elle maîtrise bien des techniques comme l’hypnose pour soigner les gens des maux douloureux ,tels que les douleurs de l’accouchement , et effectue diverses opérations traditionnelles ,sans que la personne en question sent aucune affliction . .La communication avec les esprits s’appelle la nécromancie ,elle aussi est une technique pratiqué par eux elle  laisse le sorcier ou la sorcière connaitre les divinités et les sciences des morts, et cela se fait  par les rêves ou les songes .

Histoire de la sorcellerie:

À cette époque le mot le plus courant était celui de sorcière, car les femmes ont ce don culinaire qui les laissait connaitre plusieurs plantes, et c'est elles qui ont plus de temps pour découvrir les mystères des quatre éléments ,la terre ,l'air ,le feu et l'eau .paradoxalement aux hommes qui travaillent d'hors en tant que chasseurs ,et guerriers etc.


Après les religions modernes:

Le Nouveau Testament:

L’interdiction de la magie dans le Nouveau Testament est si visible dans divers versets ,et ici on va vous donner les vers les plus pertinents.

2 chroniques 33 :6
Il fit passer ses fils par le feu dans la vallée des fils de Hinnom; il observait les nuages et les serpents pour en tirer des pronostics, il s'adonnait à la magie, et il établit des gens qui évoquaient les esprits et qui prédisaient l'avenir. Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, afin de l'irriter..

Exode 7 :11 -2

Mais Pharaon appela des sages et des enchanteurs; et les magiciens d'Égypte, eux aussi, en firent autant par leurs enchantements. Ils jetèrent tous leurs verges, et elles devinrent des serpents et la verge d'Aaron engloutit leurs verges.

Nombre 23 :23

L'enchantement ne peut rien contre Jacob, Ni la divination contre Israël; Au temps marqué, il sera dit à Jacob et à Israël: Quelle est l'oeuvre de Dieu.

Exode 22 :18

Tu ne laisseras point vivre la magicienne.


Judaïsme :

Même si les juifs on était accusées de pratiquer la magie, au moyen Âge, à l’époque de la chasse aux sorcières, mais la majorité d’entre eux trouve que la sorcellerie ,est une forme d’idolâtre ,donc c’est une forme d’insulte, et de non-respect au judaïsme et à son Dieu. 

Islam :

L’islam reconnaît l’existence de la sorcellerie, et dans son livre sacré le Coran, Dieu a interdit toute pratique de cette magie qui est considéré comme des pratiques, et des rituelles sataniques , et d’ailleurs dans le Coran ,on peut trouver divers versets qui parlent de cette magie ,et de la punition que Dieu réserve aux gens qui l'exerce. et ici on va vous donner les versets les plus pertinents de cette interdiction:

« Or, il y avait des mâles parmi les humains qui cherchaient protection auprès des mâles parmi les djinns mais cela ne fit qu’accroître leur détresse. » (Coran, 72 : 6)


« Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes. »


Le voleur d'ombres,Marc Levy

Le voleur d'ombre 

Auteur :Marc Levy

Titre :Le Voleur d’ombres

Edition :Pocket

Date :2010

Synopsis:

Enfant,il vole les ombres de ceux qu'il croise...et chacune de ces ombres lui confie un secret.
Malgré lui,il entend les rêves,les espoirs et les chagrins de ceux qu'il aime.Que faire de cet étrange pouvoir...?
Quelques années plus tard,le "voleur d'ombres"est devenu étudiant en médecine...Est-il encore capable de deviner ce qui pourrait rendre heureux ses proches,comme Sophie avec laquelle il étudie la médecine,ou Luc,son meilleur ami,qui voudrait changer de vie?
Et lui,sait-il où le bonheurs l'attend?
Amour d'une mère.Inoubliable premier amour.
Amour qui s'achève..Amitié longue comme la vie...Le voleur d'ombres est une histoire d'amour au pluriel.

Mon avis:

Tout le monde connaît les romans de Marc Levy, c’est des romans qui ont une fluidité et une simplicité qui les rendent  uniques .Mais son chef-d’œuvre qu’il a écrit en 2010 a dépassé tous les seuils .C’est un bouquin qui traînait chez moi des jours et des jours, mais au moment où j’ai commencé la lecture y avais diverses émotions qui se sont emparée de moi, la tristesse , la joie, le suspense...mais aussi la peur.
Le premier truc qui m’a plu en lisant « Le Voleur d’ombre », c’était le héros de l'histoire, ce dernier n'avait pas de nom il était extradiégétique ,c’est une personne qui possède une grande intelligence en matière des sciences, mais qui déteste toute activité sportive. Il possède un pouvoir qui me semble drôle c'est celui de parler et voler des ombres, ses derniers lui ont confié des secrets de leurs propriétaires qu'eux essayent de cacher à tout prix. Et c’est grâce à cela qu’il a pu savoir la vraie raison du départ de son propre père, mais aussi grâce à ce pouvoir il a pu sauver plusieurs vies y compris celle de ses meilleurs amis, Luc, Yeves,Cléa,sa propre mère,et même des malades hospitalisés
C’est une histoire qui commence par le départ inattendu du père de l’auteur, sans aucun retour ,et c’est ce qui m’a le plus dérangé, au fil de l’histoire j’ai cru que Levy va créer une scène où l’auteur croisera son père à l’hôpital peut-être ,puisqu'en devenant jeune le personnage principal est devenu un étudiant en médecine.Mais Levy nous a pas donné le plaisir de lire les justifications du père,mais ce petit manque avait été compensé par Cléa, l'amour d'enfance de l'auteur qui a connu cette fille en partant avec sa maman à la mer , elle était aveugle, un manque qui a été remplacé par le charme de son sourire, et surtout sa voix mélodieuse, Malgré leurs séparations Levy nous a pas laissé à notre soif puisqu'on a eu droit à une fin heureuse de ce jeune couple.
C'est un roman que je conseil vivement,où on trouve un peu de tout,du comique  grâce aux  idée hors commun du héros,du romanesque ,avec l'amour charnelle du couple,et du tragique ,avec la mort de la mère et le départ du père.
                                                                         Note:14/20







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