une vie de Maupassant |
Auteur :Guy de Maupassant
Edition :Librio
Genre :roman fiction
Année de Sortie :1883
Nombre de pages :185
Synopsis :
A dix-sept ans ,radieuse ,prête à toutes
les joies, à tous les hasards, Jeanne quitte enfin le couvent.
Dans le désœuvrement des jours et la
solitude des espérances, de tous ses rêves ,le plus impatient est celui de
l’amour…
Oh !elle en sait des choses sur le
frémissement des cœurs, l’élan des âmes.
Elle les a si souvent pressenties, espérés ,ces bonheurs-là !
Aussi, lorsqu’il parait, le
reconnait-elle !sans peine L’être créé pour elle !
Julien !le même écho s’éveille en
leurs cœurs…
Le mariage scellera leur amour.
Mais que sait-elle ,lorsque le voile se
déchire ,des grandes étreintes, des secrets d’alcôves, des désirs d’hommes ?Que sait-elle de l’amour
sinon sa poésie ?
Alors ils se regardent…
Les illusions, à peine écloses ,déjà se fanent et bientôt ne sont plus.
C’est une vie qui se déroule…
Mon avis :
Ce roman comme son titre l’indique nous raconte une vie,
cette vie est celle de Jeanne, fille d’un baron qui se soucie trop de
l’éducation de sa fille, au point qu’il a décidé de l’envoyer au couvent dès l’âge de 12 ans,
malgré les supplices de la baronne qui n’a pas voulu se séparer de sa seule et
unique fille.
Des
années passent et Jeanne est libre maintenant de sortir de ce lieu, elle
a 17 ans, Maupassant la peint comme une radieuse et jolie adolescente
qui aime la poésie. Une jeune fille plein de rêveries, et d’esprit
d’aventure. .
Jeanne avait hâte de trouver l’amour de sa vie, elle se disait toujours
comment
est-il ? va-t-il l’aimer ? la défendre ? mais surtout vont-ils voyager
et
parcourir le monde ensemble ? tous ces questions...plutôt tous ses rêves
vont
être réalisés dans les plus brefs délais, puisque à l’âge de 17 ans
Jeanne va
faire la connaissance du Vicomte de Lamar ,son petit nom est Julien ,c’est un
homme noble, mais qui n'est pas si riche que Jeanne, cette dernière va
tomber dans les filets de l’amour et de
la passion, ainsi elle va l’épouser. Les deux époux vont partir ensemble dans
un voyage de noces en Corse, le pays des
rêves. Pour l’adolescente personne ne
mène une vie parfaite qu’elle, mais dans
la vie il ne faut jamais se dire heureuse car celle ci nous réserve toujours des
surprises. Peu à peu les défauts et les vices de son conjoint
commencent à
apparaître, l’avarice, l’amour de la violence et de la domination, mais
le truc qu’il lui a mis un
coup définitif à sa vie paisible c’était ses diverses trahisons, en
commençant par les domestiques jusqu’aux voisines. C’était
insupportable pour Jeannette, mais
elle étais obligée de supporter puisqu'elle a découvert qu’elle était
enceinte,
ainsi tous ses rêves de jeunes filles vont tomber à l'eau, la routine va la
rendre de plus en plus triste, et puis une violente tempête surgit cette dernière a tuée ses proches un par un, la mort l’a ensuite rendu
dans un état de mélancolie pénible, mais une maman aura toujours cette lueur
d’espoir et de courage lorsqu’elle a son fils à côté et près
d’elle, mais si ce fils qu’elle a porté dans son ventre pendant plus de 9 mois
et qu’elle a tant aimé et chéri va lui voler
et gaspiller la seule arme qu’elle avait contre la brutale vie,
comment cette pauvre dame deviendra-t-elle ?
Le style
de Maupassant est épatant, c’est un romancier qui a une plume d’or et
que personne n’a pu hériter, il m’a fait voyager dans divers places,
j’ai marché en pleine nuit avec Jeanne à
travers les prairies et les compagnes, j’ai senti la délicieuse odeur des marguerites,
j’ai admiré avec elle la pleine lune, je me suis relaxé un peu en entendant le
gazouillement des insectes, mais aussi j’ai détesté la ville comme elle, je me
suis perdu en errant dans les ruelles de Paris, mais surtout j’ai pleuré sa
jeunesse, j’étais heureuse à la mort de Julien, j’ai pleuré toutes
les larmes
de ma vie lors de la mort de sa maman Madame Adélaïde, et le truc qui
m’a le
plus déchirée, c’était les relectures que je faisais aux lignes
douloureuses qui décrivaient les pensées de Jeanne en étant
près du cadavre de sa mère, c’était les mêmes
paroles que toutes personnes ayant perdu sa chère protectrice a dit à
travers
les siècles.
"Celle
couchée là-maman-petite mère-Madame Adélaïde, était morte ?Elle ne
remuerait plus ?ne rirait plus….. « oh !maman,ma pauvre maman,maman ! »"
Note :20/20
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