lundi 25 février 2019

Une vie-Guy de Maupassant

« La vie, voyez-vous ,ça n’est jamais si bon ni si mauvais qu’on croit »
Une vie-Guy de Maupassant
une vie de Maupassant



Auteur :Guy de Maupassant                              

Edition :Librio                     

Genre :roman fiction               

Année de Sortie :1883                                            

Nombre de pages :185

Synopsis :

A dix-sept ans ,radieuse ,prête à toutes les joies, à tous les hasards, Jeanne quitte enfin le couvent.
Dans le désœuvrement des jours et la solitude des espérances, de tous ses rêves ,le plus impatient est celui de l’amour…
Oh !elle en sait des choses sur le frémissement  des cœurs, l’élan des âmes. Elle les a si souvent pressenties, espérés ,ces bonheurs-là !
Aussi, lorsqu’il parait, le reconnait-elle !sans peine L’être créé pour elle !
Julien !le même écho s’éveille en leurs cœurs…
Le mariage scellera leur amour.
Mais que sait-elle ,lorsque le voile se déchire ,des grandes étreintes, des secrets d’alcôves, des désirs   d’hommes ?Que sait-elle de l’amour sinon sa poésie ?
Alors ils se regardent…
Les illusions, à peine écloses ,déjà  se fanent et bientôt ne sont plus.
C’est une vie qui se déroule…

Mon avis :

Ce roman comme son titre l’indique nous raconte une vie, cette vie est celle de Jeanne, fille d’un baron qui se soucie trop de l’éducation de sa fille, au point qu’il a décidé de l’envoyer au couvent dès l’âge de 12 ans, malgré les supplices de la baronne qui n’a pas voulu se séparer de sa seule et unique fille. Des années passent et Jeanne est libre maintenant de sortir de ce lieu, elle a  17 ans, Maupassant la peint  comme une radieuse et jolie adolescente  qui aime la poésie. Une jeune fille  plein de rêveries, et d’esprit d’aventure. . Jeanne avait hâte de trouver l’amour de sa vie, elle se disait toujours comment est-il ? va-t-il l’aimer ? la défendre ? mais surtout vont-ils voyager et parcourir le monde ensemble ? tous ces questions...plutôt tous ses rêves vont être réalisés dans les plus brefs délais, puisque à l’âge de 17 ans Jeanne va faire la connaissance du Vicomte de Lamar ,son petit nom est Julien ,c’est un homme noble, mais qui n'est pas si riche que Jeanne, cette dernière va tomber  dans les filets de l’amour et de la passion, ainsi elle va l’épouser. Les deux époux vont partir ensemble dans un  voyage de noces en Corse, le pays des rêves. Pour l’adolescente  personne ne mène une vie parfaite  qu’elle, mais dans la vie il ne faut jamais se dire heureuse car celle ci nous réserve toujours des surprises. Peu à peu les défauts et les vices de son conjoint commencent à apparaître, l’avarice, l’amour de la violence et de la domination, mais le truc qu’il lui a mis un coup définitif à sa vie paisible c’était ses diverses trahisons, en commençant par les  domestiques jusqu’aux voisines. C’était insupportable pour Jeannette, mais elle étais obligée de supporter puisqu'elle a découvert qu’elle était enceinte, ainsi tous ses rêves de jeunes filles vont tomber à l'eau, la routine va la rendre de plus en plus triste, et puis une violente tempête surgit cette dernière a  tuée ses proches un par un, la mort l’a ensuite rendu dans un état de mélancolie pénible, mais une maman aura toujours cette lueur d’espoir et de courage lorsqu’elle a son fils à côté et près d’elle, mais si ce fils qu’elle a porté dans son ventre pendant plus de 9 mois et qu’elle a tant aimé et chéri va lui voler et gaspiller la seule arme qu’elle avait contre la brutale vie, comment cette pauvre dame deviendra-t-elle ?

Le style de Maupassant est épatant, c’est un romancier qui a une plume d’or et que personne n’a pu hériter, il m’a fait voyager dans divers places, j’ai  marché en pleine nuit avec Jeanne à travers les prairies et les compagnes, j’ai senti la délicieuse odeur des marguerites, j’ai admiré avec elle la pleine lune, je me suis relaxé un peu en entendant le gazouillement des insectes, mais aussi j’ai détesté la ville comme elle, je me suis perdu en errant dans les ruelles de Paris, mais surtout j’ai pleuré sa jeunesse, j’étais heureuse à la mort de Julien, j’ai pleuré toutes les larmes de ma vie lors de la mort de sa maman Madame Adélaïde, et le truc qui m’a le plus déchirée, c’était les relectures que je faisais aux lignes   douloureuses qui décrivaient les pensées de Jeanne en étant près du cadavre de sa mère, c’était les mêmes paroles que toutes personnes ayant perdu sa chère protectrice a dit à travers les siècles.

"Celle couchée là-maman-petite mère-Madame Adélaïde, était morte ?Elle ne remuerait plus ?ne rirait plus….. « oh !maman,ma pauvre maman,maman ! »"
                                                                                                          
                                                                                                                           Note :20/20

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